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Les grandes joies (et déboires) de Noël au cinéma


#lachronique de monsieur toutmoncinema revient sur tous ce moments de joie - ou de déboires - qui ont fait Noël au cinéma ...




S'il est un mot, un simple mot (en quatre lettre avec un tréma sur le "e") qui fait immédiatement briller les yeux des petits et des grands, c'est bien le mot ... Noël. Et sa promesse de moments de joie, de fête, de partage, de cadeaux - mais aussi parfois de (déboires) - moments qui auront su inspirer au cinéma quelques inoubliables du 7ème art.


La vie est belle (It's a Wonderful Life - 1946) - L'inoubliable scène finale

Franck Capra - James Stewart, Donna reed


Commençons par un incontournable, le classique des classiques, la merveille des merveilles : "It's a Wonderful Life" ("La vie est belle").

Pour son réalisateur Franck Capra, il l'a toujours considéré comme son meilleur film. Pour son interprète principal James Stewart, son plus beau rôle.

Et pour nous spectateurs, sans doute l'un des plus beaux contes de Noël que nous ait offert le cinéma.

Une veille de Noël 1945 par comme les autres, ou quand un certain George Bailey au bout du rouleau croise le chemin de Clarence, son ange gardien en quête d'ailes. Une leçon de vie qui nous rappelle qu'un homme qui a des amis n'est pas un raté.

("Remember no man is a failure who has friends" - Clarence the Angel)





Miracle sur la 34ème rue (1947) - "The one et only Santa Claus"

Georges Seaton - Maureen O'Hara, Edmund Gwenn


Restons à l'heure des grands classiques hollywoodiens, et plus précisément à celle du grand défilé de Thanks Giving organisé comme chaque année par le magasin Macy's. Un défilé qui va accueillir le Père Noël ... mais pas n'importe lequel. Non, le vrai, le seul et unique Père Noël, le bien nommé Kris Kringle de "Miracle sur la 34ème rue".

Et ce n'est pas moi qui le dit, non. Mais le juge de la Cour suprême de l’État de New York preuves à l'appui ... sur son bureau.

Personnellement, et sans chauvinisme aucun de ma part, j'ai plutôt tendance à croire que le vrai Père Noël ou Santa Claus est français ... et qui plus est, n'est autre qu'Alain Chabat. Mais cela reste à confirmer ...





Fanny et Alexandre (1982) - Le repas de Noël

Ingmar Bergman


Le moment le plus magique de Noël, c'est celui du repas et des ... cadeaux tant attendus.

Un moment magnifié par la caméra d'Ingmar Bergman, qui nous a laissé sans doute la plus belle scène de repas de Noël de l'histoire du cinéma pour son ultime film fleuve "Fanny et Alexandre" sorti en 1982.


Année d'ailleurs d'un autre grand classique du cinéma (populaire cette fois-ci). À l'esprit plus léger, plus vaudevillesque, plus franchouillard .. mais tellement bon : "Le Père Noël est une ordure" nous plonge lui aussi en plein réveillon de Noël, avec ses invités (surprises), sa bûche (le kloug) et les incontournables cadeaux ... qui peuvent facilement mettre dans l'embarras, n'est-ce pas Pierre ?


Le Père Noël est une ordure (1982) - Le moment embarrassant des cadeaux

Jean-Marie Poiré - Anémone, Thierry Lhermitte





Piège de Cristal (Die Hard - 1988) - "Yippie kay yay, mother fucker !"

John McTiernan - Bruce Willis, Alan Rickman


Noël au cinéma, c'est aussi l'imprévu qui vous tombe dessus à l'heure dite ... et retarde quelque peu le moment du réveillon. Comme une dernière petite urgence à régler au bureau. Le lieutenant de police John McClane (Bruce Willis) en a justement fait les frais, pour notre plus grand plaisir (de cinéphile) dans "Piège de cristal" (Die Hard). L'invité surprise, la mouche dans le lait, le petit rouage qui grippe, bref ... l'emmerdeur. Et une réplique désormais culte, à éviter en famille le jour de Noël : "Yippie kay yay, mother fucker !"


Et quand ce n'est pas l'imprévu qui vous tombe dessus, ce peut être un croque-mitaine aux poils verts et au sourire élastique jusqu'aux oreilles dont le seul but est tout simplement de vous gâcher la magie de ce moment ... Car tout compte fait, on a bien le droit de tout simplement détester Noël, comme le vilain, le méchant Mister Grinch.


Le Grinch (2000) - "You're a Mean one, Mister Grinch !"

Ron Howard - Jim Carrey





Monty Python, la vie de Brian (1979) - La scène de la Nativité


À ce stade de notre chronique, il est grand temps de revenir aux origines de cette tradition de Noël. Car tout est parti de Galilée, il y a plus de deux mille ans, le jour où des Rois Mages viennent « de l'Orient » guidés par une étoile pour rendre hommage à la naissance du « roi des Juifs » les bras chargés de présents d’une grande richesse symbolique : or, myrrhe et encens - comme nous le rappellent, fort à propos, les Monty Python et leur vie de ... Brian.


Et si pour remercier les Rois Mages à qui l'on doit finalement le plaisir d'offrir et de recevoir (des cadeaux) à Noël, on trinquait à leur santé ... en compagnie des Inconnus bien-sûr (et de charmantes demoiselles).


Les Rois Mages (2001) - Scène du bar à p****s

Les Inconnus - Didier Bourdon, Bernard Campan, Pascal Légitimus





Petite devinette : connaissez-vous la couleur des yeux de notre vénérable ami à la barbe blanche ? Et bien, à en croire Jean Eustache et Jean-Pierre Léaud : le Père Noël a les yeux bleus !

(D'ailleurs, si quelqu'un peut me dire si Kris Kringle a bien les yeux bleus, je suis preneur ... parce que ceux d'Alain Chabat, avouons-le, sont loin de l'être)




(1ère publication le 03.12.2019)



Pour la séance (d'écoute) de rattrapage du podcast de "monsieur toutmoncinema", c'est ici que ça se passe :



Où (re)voir vos inoubliables du cinéma :
un service proposé par le CNC

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