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Les comédies françaises des 70s (1ère partie)


#lachronique de monsieur toutmoncinema revient sur les comédies françaises qui ont fait vos années 70 ... (partie 1)



Le cinéma français des années 70 nous a laissé un grand nombre de comédies passées depuis à la postérité. Etait-ce l'effet de la France d'après De Gaulle, du vent de liberté sociale, intellectuelle, sexuelle ... qui a soufflé sur notre pays après les événements de mai 68 ?

Toujours est-il que la décennie est celle de grands noms de la comédie, d'une certaine comédie ... à la française. Comme une marque de fabrique, un label né à cette époque.

De grands noms, à la réalisation d'abord :

Gérard Oury, au sommet de sa notoriété après avoir réunis par deux fois sur grand écran le génie comique né du duo De Funès/Bourvil, mais aussi Philippe de Broca, ponctueront la décennie de quelques grands succès.

Mais d'autres vont aussi laisser leur marque de fabrique en tant que maîtres incontestés de cette comédie à la française, tels Yves Robert, Robert Lamoureux, Claude Zidi, Patrice Leconte, Bertrand Blier, Joël Séria ...

Côté comédiens, ce sont les bandes de copains, ceux déjà existants du splendid, des charlots ou, imaginés juste pour l'écran, ceux de la septième compagnie ou d'un éléphant ... Et sans aucun doute la révélation comique de la décennie, Pierre Richard, ainsi que la confirmation d'un talent éternel Jean-Pierre Marielle.

Sans oublier bien-sûr les scribouillards, deux scénaristes-dialoguistes qui ont prêté leur talent à tant d'inoubliables, à savoir Francis Veber et Jean-Loup Dabadie.




Le grand blond avec une chaussure noire (1972)

Yves Robert - Pierre Richard, Mireille Darc


Penchons-nous d'abord sur une saga à succès, et pas des moindres, celle du "Grand Blond avec une chaussure noire" immortalisée par celui qui a sans aucun doute marqué la décennie, l'acteur Pierre Richard.

Pas moins de 17 films au compteur aux titres bien évocateurs pour certains (le distrait, le jouet, la carapate, je suis timide mais je me soigne ...).

Et surtout, ce personnage cher à Francis Veber, l'ami François PerrinUne histoire d'agents secrets, de manipulations et de maladresses bien-sûr. Une rencontre ô combien sensuelle avec une autre icône de l'époque, Mireille Darc et son exceptionnelle robe au décolleté dans le dos.




La Folie des grandeurs (1971)

Gérard Oury - Louis de Funès, Yves Montand


Fort de son titre de recordman absolu du nombre d'entrées pour "La Grande Vadrouille" .... Gérard Oury marquera lui aussi la décennie 70 avec en tête d'affiche, toujours et encore lui, l'incontournable Louis de Funès.

Et tout d'abord, "La Folie des Grandeurs" qui devait réunir à nouveau à l'écran le duo à succès DeFunès/Bourvil. Mais ce dernier, emporté trop tôt par la maladie, n'a malheureusement pas pu être partie prenante de cette folie, remplacé finalement, avec talent, par Yves Montand.

Deux années plus tard débarque sur nos écrans de cinéma : "Les Aventures de Rabbi Jacob" (1973). Un pari fou ... traiter d'amitié entre juifs, arabes et un bon bourgeois français raciste, xénophobe, antisémite, déguisé en rabbin orthodoxe, avec barbe et papillotes.

Avant de clore sa décennie l'incontournable talent comique du moment, Pierre Richard ... Ce sera "La carapate" (1978) et "Le coup de parapluie" (1980).

Une décennie où le succès sera une fois encore au rendez-vous pour Oury. Le jackpot en somme pour notre roi de la comédie ... à la française.




Trilogie de La septième compagnie (1973 -1975 - 1977)

Robert Lamoureux - Pierre Mondy, Jean Lefebvre, Aldo Maccione, Henri Guybet


Même dans les années 70, et ce malgré l'immense succès de "La grande vadrouille" quelques années auparavant, la France n'en a pas fini d'exorciser la période de la seconde guerre mondiale et de l'occupation allemande. Or pour y parvenir, rien de mieux - une fois de plus - que le rire, et les aventures de Tassin, Pithivier et le sergent-chef Chaudard ... nos héros de la Septième Compagnie pour une trilogie passée depuis à la postérité. #LaSeptièmeCompagnie #RobertLamoureux #PierreMondy #JeanleFebvre #AldoMaccione #HenriGuybet #alinemoréacgaillard #antoghjuavilla #ericguillien




Compilation "Au nom de dieu de bordel de merde" - Jean-Pierre Marielle


Mais la comédie à la française des années 70, c'est aussi (et surtout peut-être) la figure incontournable d'un immense Monsieur du cinéma à la moustache, à la voix grave et profonde - et au sens inégalable de la gaudriole ... Jean-Pierre Marielle. Un mariolle magnifique !

Ou quand l'hédonisme vulgaire bien de chez nous devient forcément culte ! Car l'esprit français, c'est ça aussi, non ?




Les Galettes de Pont-Aven (1975)

Joël Séria - Jean-Pierre Marielle, Jeanne Goupil


Évoquons d'abord sa rencontre avec Joël Séria le temps de trois films cultes, trois indispensables ponctués des inoubliables "nom de Dieu de bordel de m..." de notre cher Jean-Pierre : "Charlie et ses deux nénettes" (1973), "Comme la lune" (1977) - mais surtout l'inoubliable Monsieur Henri dans "Les Galettes de Pont-Aven". Un personnage haut en couleurs qui a deux passions dans la vie : la peinture (surtout celle de Courbet) et ce qu'il considère être la plus belle chose au monde, à savoir ... un cul.




On aura tout vu (1976)

Georges Lautner - Jean-Pierre Marielle, Pierre Richard, Henri Guybet


Mais Jean-Pierre Marielle dans les années 70, c'est aussi le cinéma de Lautner et l'étonnant "On aura tout vu" avec un Francis Veber au scénario. Ici on nous conte les mésaventures d'un certain François Perrin (joué bien-sûr par Pierre Richard) qui se rêve en grand réalisateur de cinéma d'auteur. Mais son Roméo et Juliette politique et platonique finira entre les mains du producteur de films pornographiques Bob Morlock incarné par ... notre Marielle.

Ou quand "Le miroir de l'âme" devient "La vaginale"




Calmos (1976)

Bertrand Blier - Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort


On ne peut évidemment pas évoquer Marielle sans parler de son ami de toujours ... le flegmatique Jean Rochefort, que l'on retrouve à ses côtés dans le cinéma de Blier, Bertrand Blier - et son pamphlet anti-féministe "Calmos".

On y croise un curé truculent, des cohortes d'hommes fuyant la vie conjugale et une armée de combattantes féministes. on y parle bien-sûr de bonne chère, mais aussi d'une certaine rue Gustave Flaubert ...





Pour la séance (d'écoute) de rattrapage du podcast de "monsieur toutmoncinema", c'est ici que ça se passe :

















Où (re)voir vos inoubliables du cinéma :
un service proposé par le CNC

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