#LaRépliqueQuiClaque revient sur le monologue des larmes dans la pluie de Rutger Hauer pour le "Blade Runner" de Ridley Scott.
Los Angeles en 2019 ... Un monde gris, pluvieux, sans faune et peu à peu, sans âme.
Des androïdes, sorte d'esclaves modernes appelés "réplicants" finissent par prendre le dessus sur le peu qu'il nous reste, à nous, d'humanité.
Et pour traquer ces contrevenants, une unité de police spéciale, nommée les ... "blade runners" !
Le "Blade Runner" de Ridley Scott et son monologue final des larmes dans la pluie ont marqué plus d'une génération d'amoureux de cinéma ... et de science-fiction.
Un monologue en partie improvisé par son interprète (ô combien inspiré ce jour-là), Rutger Hauer.
Une justesse, un poids des mots considéré par certains comme ce qui est sans doute encore aujourd'hui le soliloque mortuaire le plus émouvant de l'histoire du cinéma.
En nous souhaitant d'avoir encore tant de choses à voir ... qui ne se perdront pas dans l'oubli !
Blade Runner (1982) Monologue des larmes dans la pluie
Ridley Scott - Rutger Hauer, Harrison Ford
Vers la fin du film, le réplicant Roy Batty (Rutger Hauer) prononce un monologue devant Rick Deckard (Harrison Ford), quelques instants après lui avoir sauvé la vie, alors même que Deckard le pourchassait pour le tuer. La scène se déroule sous une pluie battante, quelques instants avant la mort de Batty. Il déclare, faisant des pauses dramatiques entre chaque phrase :
« J'ai vu tant de choses que vous, humains, ne pourriez imaginer... Des navires de guerre en feu, surgissant de l'épaule d'Orion... J'ai vu des rayons C briller dans l'obscurité, près de la Porte de Tannhäuser... Tous ces moments se perdront dans le temps... comme... les larmes dans la pluie... Il est temps de mourir. »
Pour le critique de cinéma Mark Rowlands (en), il s'agit « peut-être du soliloque mortuaire le plus émouvant de l'histoire cinématographique »
Pour la séance (d'écoute) de rattrapage du podcast de "monsieur toutmoncinema", c'est ici que ça se passe :
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